Registre du désert

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Après la révocation de l’édit de Nantes en 1685 par le roi Louis XIV, les pasteurs fuient à l’étranger : commence la période du «désert». Il faut attendre la mort du roi, en 1715, pour que des pasteurs commencent à revenir en France.

Il existe deux types de registres du désert 

• les registres, détenus par le pasteur, qui contiennent l’ensemble des actes célébrés : les actes sont numérotés et inscrits chronologiquement ; les pasteurs étant itinérants, les registres concernent plusieurs paroisses ;
• les registres, conservés par un «ancien» du consistoire, qui comprennent les actes célébrés autour d’un même lieu par les pasteurs successifs de passage ; un numéro d’enregistrement est attribué à chaque acte.

En Deux-Sèvres, les premiers pasteurs, de retour vers 1738, animent des assemblées clandestines et tiennent les registres dits du «désert». Pour des raisons religieuses, seuls les baptêmes et mariages figurent dans ces registres.

Le plus ancien registre du Désert connu en France est celui de Pierre Durand, prédicant et ministre vivarois, tenu de 1722 à 1731. Il est conservé au Musée du Vivarais protestant (Maison Pierre et Marie Durand) au Bouschet-de-Pranles.