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Guide de recherche

Mémorial recueille tout ce qui concerne les Morts pour la France et Morts pour la Patrie des derniers conflits depuis la guerre de 1870-1871, mais aussi des conflits plus anciens: Crimée, Guerres Napoléoniennes (ou Ier Empire), Guerre de Vendée ...

Le champ pour recueillir les informations est vaste et passe en premier lieu par le relevé des monuments aux morts puisque les premiers sont apparus avec la guerre de 70.

Pour éviter une dispersion, il y a intérêt, pour qui est sur place ou dispose de temps pour effectuer son relevé, à tourner autour du pôle principal.

Sur le monument, sur une plaque apposée sur la Mairie ou sur une croix votive au cimetière, faute de Monument, les indications varient d'une commune à l'autre, mais en général les Morts pour la France qui y sont inscrits résidaient dans la commune, souvent sans en être natifs. (C'est dans la commune de résidence que le chercheur trouvera la transcription de décès, et là seulement).

Les inscriptions sur le Monument (ou plaque) hormis le fait que ne sont inscrits que les MORTS POUR LA FRANCE ou victime civile par faits de guerre, ne découlent pas d'une ligne de conduite édictée par l'Administration; chaque commune a opté pour le minimum : nom, prénom usuel ; ou pour des indications plus étoffées : souvent l'année de décès ; quelques fois le lieu ; parfois le grade et le régiment. Indications souvent conditionnées par le nombre plus ou moins important de Morts pour la France recensés.

Il ne faut donc pas s'étonner de l'obligation de se tourner ailleurs pour plus de détails :

• Au cimetière communal où il est fréquent de trouver des tombes de corps restitués aux familles (dans les années 20-21, souvent au frais de l'état, dans des concessions cédées gratuitement par les communes mais où ne peuvent reposer que le soldat, ou dans des tombes familiales). Les tombes sont parfois entretenues par le Souvenir Français. Sur les tombes familiales, des plaques souvenirs précisent quelques fois qui était la personne ; se rencontrent aussi des plaques "à la mémoire de" libellées de la même manière, lorsque le corps n'a pas été rendu à la famille.
• Dans l'église où le clergé a fait apposer une plaque, souvent ornée ou illustrée. Plaque de laquelle apparaîtront parfois des différences avec le Monument : nombre de noms supérieur, omissions. . .
• A la Mairie ou sont parfois honorés spécialement des élus, instituteurs, employés communaux, pompiers, musiciens de l'harmonie. . et bien sûr dans les actes de transcriptions de décès, consultables par n'importe qui, sans aucun problème.

Il est possible, et fréquent, que des noms soient inscrits sur le monument aux morts et ne se rapportent à aucune transcription de décès et vice-versa. Cela est souvent dû à une erreur ou au fait que la commune ait voulu honorer un de ses enfants (natifs) exilé dans une autre commune mais dont la famille persistait au pays. Dans le cas inverse, il se peut que les transcriptions de décès aient été faites tardivement (il y en eut jusqu'en 1923) après la réalisation du Monument et que les noms n'aient pas été, pour diverses raisons, ajoutés. Mais il est toujours possible, en cas de découverte avérée, de solliciter la Mairie pour qu'un ajout soit réalisé.

Souvent, les relevés se font le week-end, alors que les Mairies sont fermées et fréquemment aussi, les églises. Il y a possibilité pour qui veut s'investir un peu plus, de faire un courrier au Maire de la commune, en lui expliquant le but de la recherche et les renseignements souhaités. Surtout, ne pas user du " ton autoritaire " ; ces recherches étant souvent une charge de travail (bénévole) supplémentaire pour des secrétaires de Mairie, déjà débordé(e)s par des permanences dans plusieurs communes, mais suggérer une " aide qui s'avérera décisive pour la poursuite de l'œuvre du Souvenir commencée par MGW ". Ne pas hésiter à donner l'adresse du site, les Mairies commençant à s'équiper Internet.

Dans les villes d'une certaine importance, il est possible de consulter aux Archives Municipales un éventuel dossier composé des pièces rassemblées au moment de l'érection du Monument aux Morts. La liste des noms à graver y est certainement déposée accompagnée d'un certain nombre de pièces administratives, courrier des familles. . .

Les Archives Départementales (Carte de France des archives en ligne) proposent une documentation souvent importante sur les monuments aux morts et disposent également d'une autre source très intéressante : dans la Série R, les Fiches Signalétiques et de Services où le chercheur trouvera tout ce qui est relatif à un soldat, non-officier né entre 1847 et 1906, de son recensement à sa libération des obligations militaires ou sa mort sous les drapeaux : service, période, profession, adresses successives, citations, causes du décès. Ces documents peuvent être consultés dans les services des Archives Départementales de son lieu de naissance.

Les Archives Départementales disposent également de listes de Morts pour la France dont les corps ont été restitués aux familles, après guerre aux frais des familles, dans les années 20-22, aux frais de l'état et même plus tard.

Le Secrétariat d'État à la Défense et ses Directions Interdépartementales des Anciens Combattants et Victimes de Guerre possède également des personnes compétentes et des archives très importantes susceptibles de renseigner le chercheur sur le lieu d'inhumation, ou d'inhumation supposée quand le corps n'a pas été identifié, du Mort pour la France.

Ce service a des antennes :

• Pour l'Est de la France : BP 51055 6 57036 Metz CEDEX ;
• Pour le Nord-Pas-de-Calais : Cité Administrative 59048 Lille CEDEX ;
• Pour la Somme : ouest :Zone artisanale 80340 Ray-sur-Somme;
• En Picardie : Cité Administrative 02016 Laon CEDEX ;
• En Meuse : Base de Verdun 13 rue du 19e BCP 55100 Verdun ;
• Dans l'Oise : Secteur des Sépultures de Guerre 3 route de Choisy 60200 Compiègne ;

en fonction de l'implantation des Nécropoles Nationales ou carrés communaux.

Le **Service Historique de l'armée de terre 94300 Chateau de Vincennes** détient les Journaux de Marche et Opérations des régiments (rares sont les noms de soldats tués qui apparaissent dans ce genre de document) mais aussi les états de service des Officiers.

En ce qui concerne les militaires nés après 1906 et ceux de la seconde Guerre Mondiale, il faut s'adresser au **BCAAM (Bureau Central d'Archives administratives militaires, caserne Bernadotte 64023 Pau CEDEX**.

Parfois, les Historiques régimentaires édités après guerre, souvent par les Éditions Lavauzelle, contiennent la liste des tués du régiment. C'est aussi un moyen intéressant de recherches.

Enfin n'oublions pas que dans toutes recherches, l'entraide est un allié sûr.

L'équipe de MémorialGenWeb