Rue de Venise
Description
Enseigne à l'Écu de Venise.
Dans des actes du XIIe siècle, elle est désignée sous les noms de rue Erembourg, rue Hérambourg la Tréfelière, Guillot, en 1300, l'appelle Sendebours la Tréfilière, en 1388, c'est la rue Bertaut Qui Dort et, en 1512, la rue de Venise.
La partie qui s'étendait entre les rues Beaubourg et Saint-Martin a été supprimée en 1936. Cette partie supprimée, précédemment rue de la Corroierie (XVIe siècle), est appelée rue Lingarière par Guillot en 1300 et, vers la même époque, rue de la Plâtrière, rue de la Corroierie en 1313 et au XVe siècle rue Plastaye. On écrivait quelquefois rue Courroier. Elle pourrait être la rue de la Bloquerie indiquée par Corrozet. On la nomma également rue de la Conroirie.
Cette rue est présente sur les plans de Paris en 1760 et 1771, elle est également présente en l'an 1450 dans le second quartier de Paris, sous le nom de rue de la Couroirie et de rue Bertault qui dort, et citée dans le Dit des rues de Paris, sous le nom de rue Sendebours La Trefilliere.
Commence rue Saint-Martin et se termine rue Quincampoix.
Ne pas la confondre avec la ruelle Saint-Christophe, sur l'île du Palais, devenue la rue de Venise avant de disparaître.
Au fil de la rue
C'est à l'angle de la rue Saint-Martin et de la rue de Venise que se trouve actuellement la fontaine Maubuée.