La '''prison de la Force de la Salpêtrière''' , lieu d'enfermement et prison, était située dans l'[[Hôpital Général ou Salpêtrière|hopital Général ou Salpêtrière]], dans le quartier dit de la Force.
== Description ==
Vers 1680-1684, on construit, sans doute sous la direction de Nicolas de Lespine, au centre de l'hôpital, la prison de la Force, destinée aux filles, rapidement suivi par tout un quartier dit de la Force, ce qui fait de la Salpêtrière une maison de correction et bientôt une « Force », on y enferme les femmes condamnées en justice, les prostituées, des femmes internées à la simple demande de leur époux pour cause de tromperie et autre adultère, et aussi, sur la demande des parents, les jeunes filles dites perverses, paresseuses ou rebelles, ces dernières bénéficiaient d'un traitement plus favorable.
Entre la fin du XVII{{e}} siècle et la première moitié du XVIII{{e}} siècle c'est depuis la Salpêtrière qu'on embarque de force les prostituées aux colonies. C'est 240 filles du Roy, parmi les 327 de Paris et de sa région, qui sont envoyées à Québec depuis la Salpêtrière entre 1663 et 1773, une plaque rappelle ceci dans la [[cour Sainte-Claire]].
Ce bâtiment est composé de plusieurs quatre cours intérieures, dont la [[cour Manon Lescaut]] et la [[cour des Massacres de Septembre]], cette dernière nous rappelle qu'en septembre 1792 les bâtiments de l'hôpital et de la prison sont pris d'assaut, des orphelines, prostituées et/ou détenues sont libérées, d'autres sont violées et/ou massacrées, et de plusieurs quartiers, la prison était réservée aux détenues par ordre du roi, les filles flétries par la justice avaient droit à la Grande Force, le commun et la correction servaient aux filles dissolues.
Le bâtiment est rénové par [[Charles François Viel]] après la révolution, il prend alors le nom de bâtiment ou quartier des incurables.