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== Vous avez lu "Armeville" ? ==
Nombre de communes sont rebaptisées pendant la révolution. L’objectif était de supprimer les noms d’origine religieuse ou évoquant l’ancien régime.
Parmi ces changements, Saint-Etienne est renommé Armeville. La commune est le premier producteur d’armes en France notamment avec la célèbre Manufacture d’Armes. Ce changement apparaît dans le registre des naissances le 23 octobre 1793.
Dans le registre, il n’y a pas de mention particulière pour faire état de ce changement. Le 21 octobre, l’officier d’état civil écrit encore "Saint-Etienne dans de département de Rhône Loire". Dans l’acte suivant daté du 23, il écrit "dans la commune de la ville d’Armeville département de Loire". Le nom varie au fil du temps, on parle aussi de "commune d’Armes".
Le nom de Saint-Etienne fait son retour dans le registre dès le mois de Germinal de l’an III (mars/avril 1795).
D’après la liste établie par Roger de Figuères en 1901, 22 autres communes du département avaient changé de nom.
Côte : 3NUMEC1/3E219_65 - vue 80 - registre de Saint-Etienne des Naissances, Mariages, Décès.
== Manufrance, fer de lance industriel ==
Plusieurs générations de Stéphannois se sont succédés dans ses ateliers. Ils ont comptés jusqu’à plus de 4000 ouvriers.
La Manufacture d’Armes et Cycles de Saint-Etienne ou Manufrance depuis les années 60, fut une entreprise emblématique de la région. Fondée en 1885 par Etienne Mimard et Pierre Blachon, l’entreprise modeste à ses débuts se développe rapidement notamment grà¢ce à son célèbre "tarif-album" imprimé à des milliers d’exemplaire.
La manufacture a édité de nombreuses cartes postales. Elles faisaient partie de la relation avec les clients. En effet, après une commande, le client était informé par une carte postale du délai de livraison.
Modernité, innovation, rationalisation et communication caractérise l’entreprise jusqu’à la mort d’Etienne Mimard en 1944. La sortie de la guerre commence à fragiliser la manufacture. Son déclin se terminera en 1985 avec la liquidation de l’entreprise.
== Peutingeriana tabula itineraria ==
ou plus simplement la table de Peutinger.
Cette carte porte le nom de Konrad Peutinger, un penseur allemand du 16e siècle qui entra en possession de cette carte grâce à son archiviste. C’est une reproduction réalisée au 13e siècle d’une carte romaine constituée de 11 parchemins formant un ensemble de plus de 6m de long. Elle décrit le monde connu à la fin de l’Antiquité. Elle est considérée comme l’une des premières cartes routières : des distances en chiffres romains sont notés sur certains tronçons.
Plusieurs villes de la région sont représentées sur le deuxième parchemin :
* Foro Segustavaru connu habituellement sous le nom de Forum Segusiavorum, Feurs.
* Aqui Calidis, aujourd’hui appelé Vichy.
* Aquis Segete précisément Aquae Segetae, actuellement Moingt.
* Rodomna, Roanne
* Lugduno caput Gallias (Lugdunum, caput Galliae) ; aujourd’hui Lyon, capitale des Gaules.
On peut supposer que l’expression « usq hic legas » « lieues jusqu’ici » indique l’unité de distance pour interpréter les chiffres romains inscrits le long des itinéraires.
Les [http://www.euratlas.net/cartogra/peutinger/index_fr.html parchemins] sont conservés à la bibliothèque nationale Autrichienne dans le département des manuscrits, autographes et fonds d’archives sous la cote 324.
La table de Peutinger est inscrite dans [http://portal.unesco.org/ci/fr//ev.php-URL_ID=22627&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html le registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO] depuis 2007.
Nombre de communes sont rebaptisées pendant la révolution. L’objectif était de supprimer les noms d’origine religieuse ou évoquant l’ancien régime.
Parmi ces changements, Saint-Etienne est renommé Armeville. La commune est le premier producteur d’armes en France notamment avec la célèbre Manufacture d’Armes. Ce changement apparaît dans le registre des naissances le 23 octobre 1793.
Dans le registre, il n’y a pas de mention particulière pour faire état de ce changement. Le 21 octobre, l’officier d’état civil écrit encore "Saint-Etienne dans de département de Rhône Loire". Dans l’acte suivant daté du 23, il écrit "dans la commune de la ville d’Armeville département de Loire". Le nom varie au fil du temps, on parle aussi de "commune d’Armes".
Le nom de Saint-Etienne fait son retour dans le registre dès le mois de Germinal de l’an III (mars/avril 1795).
D’après la liste établie par Roger de Figuères en 1901, 22 autres communes du département avaient changé de nom.
Côte : 3NUMEC1/3E219_65 - vue 80 - registre de Saint-Etienne des Naissances, Mariages, Décès.
== Manufrance, fer de lance industriel ==
Plusieurs générations de Stéphannois se sont succédés dans ses ateliers. Ils ont comptés jusqu’à plus de 4000 ouvriers.
La Manufacture d’Armes et Cycles de Saint-Etienne ou Manufrance depuis les années 60, fut une entreprise emblématique de la région. Fondée en 1885 par Etienne Mimard et Pierre Blachon, l’entreprise modeste à ses débuts se développe rapidement notamment grà¢ce à son célèbre "tarif-album" imprimé à des milliers d’exemplaire.
La manufacture a édité de nombreuses cartes postales. Elles faisaient partie de la relation avec les clients. En effet, après une commande, le client était informé par une carte postale du délai de livraison.
Modernité, innovation, rationalisation et communication caractérise l’entreprise jusqu’à la mort d’Etienne Mimard en 1944. La sortie de la guerre commence à fragiliser la manufacture. Son déclin se terminera en 1985 avec la liquidation de l’entreprise.
== Peutingeriana tabula itineraria ==
ou plus simplement la table de Peutinger.
Cette carte porte le nom de Konrad Peutinger, un penseur allemand du 16e siècle qui entra en possession de cette carte grâce à son archiviste. C’est une reproduction réalisée au 13e siècle d’une carte romaine constituée de 11 parchemins formant un ensemble de plus de 6m de long. Elle décrit le monde connu à la fin de l’Antiquité. Elle est considérée comme l’une des premières cartes routières : des distances en chiffres romains sont notés sur certains tronçons.
Plusieurs villes de la région sont représentées sur le deuxième parchemin :
* Foro Segustavaru connu habituellement sous le nom de Forum Segusiavorum, Feurs.
* Aqui Calidis, aujourd’hui appelé Vichy.
* Aquis Segete précisément Aquae Segetae, actuellement Moingt.
* Rodomna, Roanne
* Lugduno caput Gallias (Lugdunum, caput Galliae) ; aujourd’hui Lyon, capitale des Gaules.
On peut supposer que l’expression « usq hic legas » « lieues jusqu’ici » indique l’unité de distance pour interpréter les chiffres romains inscrits le long des itinéraires.
Les [http://www.euratlas.net/cartogra/peutinger/index_fr.html parchemins] sont conservés à la bibliothèque nationale Autrichienne dans le département des manuscrits, autographes et fonds d’archives sous la cote 324.
La table de Peutinger est inscrite dans [http://portal.unesco.org/ci/fr//ev.php-URL_ID=22627&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html le registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO] depuis 2007.