Le principe est simple lorsqu'on connaît les systèmes Sosa-Stradonitz et d'Aboville. Il suffit d'aménager, pour le rendre concis, un concept qui les mélange.
=Critique des autres systèmes=
La base est le No sosa bien connu pour les ascendances. Si la numérotation sosa est efficace, c'est parce qu'elle suppose une logique pour l'instant biologiquement incontournable: tout individu a deux parents et deux seuls. Ainsi les parents de 1 ne peuvent être que 2 et 3, et on peut déjà utiliser 4 à désigner le grand-père paternel de 1 (père de 2). (A noter que pour mettre ce système en défaut, il faut contourner la biologie: que dire des cas d'adoption? ...) Pour les descendances, si tous les couples avaient deux enfants et deux seuls il n'y aurait pas plus de débat. Ce n'est pas le cas, et la première solution consiste à affecter un numéro à chaque enfant d'un couple et cela à chaque niveau de descendance. Partons de l'individu sosa 128. On peut dire que le couple 128-129 a eu les enfants - 64 (c'est le sosa inclus dans l'ascendance), - et les autres 128-1, 128-2, 128-3, ... Les enfants de 128-1 seront 128-1.1, 128-1.2, ... C'est un mélange Sosa/d'Aboville. On arrive vite (surtout quand on réalise des descendances non-exhaustives où à chaque couple on ne considère qu'un descendant) à des expressions comme 128-1.1.1.1.1.1.2 où les "1" n'ont guère plus de sens utile et où on les compte pour savoir "où on est". La première simplification tendrait à enlever les points. Ce n'est pas possible; il faut considérer les couples ayant plus de 9 enfants; 128-1.11.1 et 128-1.1.1.1 sont différents.
=La numérotation MCS=
Partir du numéro sosa (Ex. 128). Ses enfants Antoine (sosa 64), Jean, Pierre sont 64, 128-J, 128-P.