Eaux de Belleville
Les eaux de Belleville sont un ensemble d'aménagements hydrauliques, situés dans les 10e, 19e et 20e arrondissements, permettant de conduire les eaux des sources de la colline de Belleville vers Paris.
Avec les eaux du Pré-Saint-Gervais, les eaux de Belleville sont appelées au 19e siècle par l'ingénieur Belgrand les « sources du nord ».
Sommaire
Réseaux
Plusieurs réseaux forment les eaux de Belleville depuis le Moyen Âge afin d'alimenter les abbayes, raccordés au XVIIIe siècle au réseau principal, l'aqueduc de Belleville, construit par la ville de Paris au XIIIe siècle afin d'alimenter les parisiens.
L'ensemble des aménagements sont classés au titre des monuments historiques dans leur totalité en 2006[1].
Regards
Les réseaux sont jalonnés de regards, certains sont encore visibles :
- regard des Cascades, rue des Cascades
- regard de la Chambrette, rue de la Mare
- regard du Chaudron, rue de Palestine
- regard de la Lanterne, jardin du Regard de la Lanterne (rue Augustin Thierry)
- regard Lecouteux, rue des Solitaires
- regard des Messiers, rue des Cascades
- regard des Petites Rigoles, rue de l'Ermitage
- regard de la Planchette, rue de la Mare
- regard des Religieux de Saint-Martin des Champs, rue de la Mare
- regard de la Roquette, rue des Cascades
- regard Saint-Louis, rue de Belleville
- regard Saint-Martin, rue de la Mare et rue des Cascades
- regard du Zouave, rue de la Mare
- Réservoir de l'hôpital Saint-Louis, rue Juliette Dodu, sur les terrains de l'hôpital
Fontaines et lieux alimentés par les eaux de Belleville
Vers 1735 et 1737, et avant 1806 :
- Fontaine Boucherat
- La fontaine de l'ancien couvent des moines de Picpus de Belleville
- Fontaine Sainte-Catherine
- Fontaine Saint-Martin
- Fontaine du Vertbois
- Fontaine des Haudriettes
- Fontaine Maubuée (avant 1735)
- Fontaine des Blancs Manteaux (avant 1735)
- Fontaine de l'Échaudé
- Fontaine de Vendôme
- Le réservoir du Grand Égout[2].
En 1806 les eaux de Belleville et les eaux du Pré-Saint-Gervais (la nuance n'est pas faite) alimentent 6 fontaines sur les 58[3][4] existantes et les 15 projetées[5] :
- Fontaine du Pré-Saint-Gervais hors des barrières (eaux du Pré-Saint-Gervais)
- Fontaine de Sainte-Périne de Chaillot[6] (eaux du Pré-Saint-Gervais)
- Fontaine du Chaudron à l'extrémité du faubourg Saint-Martin (eaux du Pré-Saint-Gervais)
- Fontaine des Récollets rue du Faubourg Saint-Martin (eaux du Pré-Saint-Gervais)
- Fontaine Saint-Lazare vis à vis la maison de détention (eaux du Pré-Saint-Gervais)
- Fontaine de Saint-Maur rue du chemin Saint-Denis faubourg du Temple (eaux de Belleville)
Annexes
Voir aussi
Liens
Notes et références
- ↑ [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA75200003 Fiche sur la base base Mérimée, ministère de la Culture]
- ↑ [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_1990_num_9_2_2380 Boudriot Pierre-Denis. Les égouts de Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les humeurs de la ville préindustrielle. In: Histoire, économie et société. 1990, 9e année, n°2. pp. 197-211. (p.207)]
- ↑ Dans le décret il est question de 57 fontaines mais il manquait la fontaine de la rue d'Enfer
- ↑ [http://books.google.com/books?id=mSACAAAAYAAJ&pg=PA229 Histoire civile, physique et morale de Paris. Par J.- A. Dulaure, Volume 9 Par Jacques-Antoine Dulaure]
- ↑ [http://books.google.com/books?id=mSACAAAAYAAJ&pg=PA228 Histoire civile, physique et morale de Paris. Par J.- A. Dulaure, Volume 9 Par Jacques-Antoine Dulaure]
- ↑ Il s'agit d'une fontaine qui était située à Sainte-Périne de la Villette, les chanoinesses s'installent en 1743 dans l'abbaye Sainte-Geneviève de Chaillot, rebaptisée alors Sainte-Périne de Chaillot