Fief des Tombes

De WikiGenWeb
Aller à : navigation, rechercher
Inscription FDT sur le mur du 163bis rue Saint-Jacques

Le fief des Tombes, ou des Tumbes, est un ancien fief parisien.

Fief ou Fiefs des Tombes

Dans Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris Par Jean Lebeuf, Cocheris Auguste Durand, 1864, il est questions de deux fiefs des Tombes, l'un appartenant à l'église de Paris et l'autre aux religieuses de la Visitation.

« On voit par un factum intitulé : Factum pour les marguilliers laïques et perpétuels de l'église de Paris, seigneurs du fief des tumbes, sis au fauxbourg Saint Jacques de cette ville de Paris, demandeurs, contre les supérieure et religieuses du monastère de la Visitation de Sainte Marie du même fauxbourg, défendresses (Sic) [in-fol. s. d.] qu'il y avait à Paris deux fiefs des Tombes, contigus et situés l'un et l'autre dans le faubourg Saint Jacques, le premier appartenant à l'église de Paris, l'autre aux religieuses de la Visitation.[1] »

— Jean Lebeuf, Cocheris Auguste Durand, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris

Le fief de l'église de Paris s'appelait Fief des Tumbes ou Fief des Tumbes de Galande ou encore des Postes. Il commençait au coin des rues de la Poterie et des Postes et il s'étendait du côté du côté du faubourg Saint-Marcel et du côté du faubourg Saint-Jacques en contournant le couvent des Filles de la Visitation, les marguilliers de Notre-Dame avaient fait effacer, peu avant la Révolution, sur des maisons situées à l'encoignure du couvent des Capucins, les lettres FDT, que le clergé de Notre-Dame des Champs y avait fait mettre[1].

Le fief des religieuses de la Visitation s'appelait Fief des Tumbes et Poteries ou Fief de Saint-André, il était de très petite étendue et ne commençait que vers le couvent des Filles de la Visitation.

Le fief des Tombes était mitoyen et à l'est du clos des Francs-Mureaux et, suivant les époques du clos Notre-Dame ou clos le Roi.

À l'angle de la rue Saint-Jacques et de la rue des Fossés Saint-Jacques on peut voir les lettres FDT gravées dans la pierre[2].

Voir aussi

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris Par Jean Lebeuf, Cocheris Auguste Durand, 1864 (p.95)
  2. [http://paris-bise-art.blogspot.fr/2009/12/fdt.html F.D.T.]